lundi 6 août 2012

Le cri de la carpe.


Vous l'attendiez tous, voici la suite.
Pour ceux qui découvre la lecture, je vous invite à lire le début.
Chapitre suivant.




         La télé s’allume sur TF1, je tombe sur l’annonce d’un nouveau Secret Story, ils ne savent plus quoi inventer. Je zappe sur la chaine BFM TV et tombe sur une prise d’otages dans une boutique à Nantes près du cours des 50 otages. Il s’agit de Camaïeu, un magasin de vêtements pour femmes, comme l’aime Léa…Tout d’un coup, je réalise…Une sensation de picotement me parcours, comme si des fourmis remontaient ma colonne vertébrale jusqu'à mon cerveau ; je frisonne de tout mon corps. Je me lève brutalement du canapé et cours chercher mon téléphone portable. Je parcours les contacts en tremblant, sélectionne le numéro de Léa et lui envoie un SMS : « tu es ou ? ». L’attente d’une réponse me rendait encore plus nerveux. Si elle ne répondait pas, cela voulait-il dire qu’elle était là-bas, dans la boutique? Ou est-elle occupée à choisir un vêtement ? D’un doigt tremblant, je sélectionne le nom de Léa et appuie sur le bouton vert. Mais à quoi bon l’appeler si je ne peux même pas lui parler ? Au moins, j’entendrais sa voix.
La sonnerie retentie, mais en plus du bip habituel qui sort du combiné, une autre commence à prendre le dessus, quelque part dans l’appartement. Je me précipite vers la chambre, ouvre la porte tellement violemment qu’elle tape contre le mur, puis, d’un geste vif, retourne la couette du lit : le portable de Léa était là. Je m’affale sur le lit. Le portable sonne toujours, je raccroche. Que faire ? Je regarde l’heure : 16h13. Je retourne dans le salon pour écouter la télé : « Cela fais maintenant deux heures qu’un homme à pris en otage quatorze personnes… », deux heures déjà ! La présentatrice continue : « … l’homme d’une cinquantaine d’années prétend que le patron de se magasin lui à volé sa femme… ».
            Cela fait maintenant cinq bonnes minutes que mon regard est fixé sur l’écran, mais je n’écoute plus, je réfléchi. Elle ne doit pas être partie seule faire du shopping, elle doit surement être avec une de ses copines. Toujours le portable dans les mains, je commence à parcourir mes contacts. Puis dans un élan de stress, je sélectionne tout mes contacts, créé un nouveau texte, pianote « Léa est avec toi ? » et l’envoi. Pourquoi est ce que j’ai fais ca ? Quelques minutes après, mon portable sonne : 10 nouveaux messages : « Non, pourquoi ? », « Nan désolé ! », « Bonjour Sébastien ! Qui est Léa ? ». Sur le coup, je n’ai pas pensé que certains de mes contacts ne connaissent pas Léa, notamment mes collègues de bureau.
            Je n’en peux plus, je prends mon manteau, mes clés de voiture, et fonce vers la porte d’entrée. A peine ouvert, je m’arrête brutalement sur le palier : elle était là. « Coucou mon chéri, ou vas… », je me jette sur elle et l’enlace de toute mes forces. Surprise, elle se laisse faire. Mon portable continu de sonner et, pensant que c’est le sien, Léa fouille dans sa poche: « Ou est mon portable ? » me demande-t-elle. Je continu de l’enlacer. Elle poursuit comme si sa dernière phrase n’avait pas d’importance : « …je reviens plus tôt car Camaïeu est inaccessible, la route est bloqué de toute part, il parait qu’un… », je lui pose mon index sur la bouche. Le son de la télé, derrière nous, lui fait savoir pourquoi j’agis de la sorte. Elle me regarde tendrement, ses yeux bleus passent de la télé à mon portable. Elle me passe les mains autour du cou, pose sa tête sur mon épaule puis approche ses lèvres de mon oreille et chuchote « Je suis désolé ». Je commence à pleurer, d’une part parce que l’émotion est trop forte, mais aussi que dans ces moments là, j’aurais tellement aimé lui chuchoter combien je l’aime.
Elle me prend par la main, ferme la porte d’entrée, m’emmène dans la chambre et me pousse sur le lit.  Elle se déshabille. Je la contemple : elle rougit. D’un geste lent, je laisse glisser mes lèvres le long de sa gorge fine tout en promenant ma main au creux de ses reins. La douceur de sa peau ne me laisse pas indifférent. Alors que je l’embrasse tendrement sur les seins, elle commence lentement à me déshabiller. Le contact de ses mains froides me donne des frissons. Couché sur moi, Léa prend la couette et nous enveloppe avec. La chaleur de son corps me réconforte, me redonne de la force. Nos corps s’appellent, se rejoignent, s’entremêlent. Mes baisers ne cessent de monter et de descendre, de son cou à son sexe, et son corps ondule de plaisir. Et toujours cette chaleur qui se dégage d’elle. Soudain, elle m’attire vers elle, je sens qu’elle ne veut faire qu’un avec moi. Alors je plonge mon regard chargé de désir dans le siens, je la veux, elle me veut. Dans la chaleur intense, nos corps ne font plus qu’un. Au rythme de ses demandes, l’intensité augmente. Et quand tout s’arrête, dans une odeur de sueur et de sexe, et que l’on pense que tout est fini, mon cœur brulant de désir ne peut s’empêcher de battre pour elle. Blottie contre moi, Léa me souffle : « Je t’aime ».

dimanche 22 juillet 2012

Le cri de la carpe.



Pour ceux qui découvre la lecture, je vous invite à lire le début.




Je suis muet depuis que ma mère est décédée, il y a de ça 20 ans. Son nom était HOPEN Mathilde. Je l’aimais et je l’admirais. C’était une femme à caractère, elle imposait sa voix quand elle n’était pas d’accord. Mais elle respectait les avis des autres. Elle est morte dans un accident, percutée par une voiture alors qu’elle traversait la rue. J’étais avec elle, on se baladait en ville pour voir les cadeaux de noël. Quand c’est arrivé, elle était au téléphone avec mon grand père. Elle avait l’habitude de me tenir la main pour ne pas me perdre. Mais ce jour là, elle ne pouvait pas à la fois répondre au téléphone et tenir les achats, il lui aurait fallut trois mains. Arrivé au boulevard central, elle ne s’est pas arrêtée au feu, continuant à traverser vers l’autre trottoir. Malheureusement, le feu piéton était rouge. Moi, derrière, je disais à ma mère de se stopper, mais elle ne m’entendait pas. Je ne l’ai pas suivi, je n’ai pas couru à ses jupons pour lui dire de revenir. J’aurais pu, aurais-je dû ? Il y eut alors un crissement de pneus, j’ai commencé à crier à ma mère de revenir, elle se tourna vers la voiture, puis une fraction de seconde après, vers moi. Son visage n’était plus le même que d’habitude, ses yeux me suppliait, comme pour me demander pardon. J’ai continué à crier jusqu’à ce que le corps de ma mère retombe sur le sol, recouvert de sang, complètement déformé par le choc. Mais plus je criais et moins ma voix se faisait entendre. Je n’arrivais plus à crier, plus aucun son ne sortait de ma bouche.
Que dire de mon père ? Le 17 décembre 1985, ma mère a reçu deux nouvelles, une bonne et une mauvaise. La bonne étant qu’elle était enceinte, la mauvaise étant que mon père était mort. « CAPORAL CHOBAN Matthias, tombé sur le champ de bataille » lui ont-ils dit. Je n’ai vu mon père que sur des photos, ou même des vidéos. Ma mère n’a jamais réussi à m’en parler, dès qu’elle essayait, elle se mettait à pleurer à grosse goute. C’était donc un sujet que j’ai appris à éviter. Je regrette de ne pas avoir persévéré, maintenant que ma mère est morte. Je sais juste qu’il était militaire, envoyé en Alsace, mort sur le coup lors d’un entrainement. Une erreur de distribution de munitions parait-il, les militaires ont eut des balles réelles au lieu de balle à blanc : un vrai massacre.
Je fus recueilli par mes grands parents maternels, Denis et Madeleine HOPEN. Oui… je porte le nom de ma mère. Mes grands parents sont des gens incroyables, ils vivent le jour pour le jour, ils ont toujours été là pour moi, et le sont toujours, se souciant du moindre détail. Ils se comportent comme de vrais parents.
J’ai du apprendre, à 6 ans, le langage des signes afin de pouvoir communiquer avec les autres. Evidement, seul ceux qui le comprenait pouvait discuter avec moi. J’ai donc été placé dans une école spécialisée. Au début, c’était difficile pour moi, parce que j’avais tendance à vouloir parler. Puis j’ai appris à mêlé mes gestes à mes lèvres, ca me donne l’impression de parler même si je sais très bien qu’aucun son ne sort de ma gorge. Mes études ont étés laborieuses, je me suis arrêté au BAC, renfermé sur moi-même, je ne parlais à personne d’autre que mes amis. Justement mon boulot, je le dois à un ami, ingénieur en informatique, spécialisé dans les jeux vidéo. Cet ami, c’est Benoit, il m’a initié aux jeux depuis mon adolescence, il m’a sorti de tous mes problèmes informatiques. Et c’est lui qui m’a pistonné pour un travail : testeur de jeux vidéo.
            J’emballe l’appareil photo dans du papier cadeau de noël dernier et je le décor d’un petit nœud rouge. Je me dirige vers la cuisine, sort un paquet de gâteau, du jus de fruit, et j’appuie sur le bouton de la télécommande. Il est 16h00.

samedi 21 juillet 2012

Le cri de la carpe.


Pour ceux qui découvre la lecture, je vous invite à lire le début.





Depuis mon adolescence, je passe des heures à jouer sur l’ordinateur, 1 heure, ou plus de 5 heures. Il y a pas mal de critiques sur les jeux vidéo, surtout depuis qu’un jeune coréen est mort devant son écran après avoir joué plus de 40 heures. Mais ce n’est pas le jeu qui tue : c’est le manque de sommeil, ajoutez à cela une malnutrition ou plutôt la non nutrition, et le joueur ne tarde pas à se tuer. On pourrait presque appeler ça un suicide involontaire. Je n’ai jamais réussi à comprendre comment l’envie de jouer surpassait l’envie de manger. L’addiction aux jeux vidéo est un sujet de polémique, et il ne fait que grandir. Pour ma part, le jeu fait parti de moi, c’est ma passion mais aussi mon boulot. Je travail pour une compagnie de testeur de jeux.
J’éteins l’ordinateur, il est 15h26. A peine sorti de la douche, quelqu’un sonne à la porte. C’est le facteur avec un recommandé à mon nom, je le signe, salut le facteur d’un geste et referme la porte. Je savais ce que contenait le colis, et il était temps qu’il arrive. J’avais commandé un appareil photo sur internet, un Sony le CanonAlpha 700. Léa est photographe amateur, elle photographie tout et n’importe quoi, ca fait partie de son charme. Elle veut en faire son métier, pour elle, il n’y a rien de plus beau que la photographie, elle me dit toujours que le temps passe trop vite, et qu’avec ses photos, elle le fige. Bien sur, je suis d’accord avec elle, mais le temps continu malgré tout à passer. Pour moi, la photographie fige le présent pour que le futur se souvienne du passé.
Pendant que je contemple le cadeau, le téléphone fixe sonne, il doit s’agir d’une publicité. Je ne décroche pas, le répondeur se met en route, la voix de Léa retenti du message préenregistré : « Bonjour, vous êtes bien chez LEROY Léa et HOPEN Sébastien, nous ne sommes pas là ! Mais vous pouvez laisser un message. ». Après le signal sonore, une voix masculine retenti, c’est mon nouveau conseillé bancaire qui souhaite me rencontrer pour la première fois, il me demande de le rappeler au plus vite. J’émets un léger soupir.
La sonnerie de la porte retentie une nouvelle fois, j’ouvre à une charmante personne. Une femme d’une trentaine d’année, grande, 1m70 sans doute, élancée, elle ne doit pas peser plus de 60 kilos. Ces cheveux châtains descendent le long de ses épaules jusqu’à sa poitrine Le silence me fait revenir vers son visage, ces yeux noisette me regardent. Elle me sourit et engage la conversation : « Bonjour monsieur, je suis votre nouvelle voisine, Christine LAFONT, je voulais juste vous dire que ce soir, nous faisons la crémaillère, et que nous risquons de faire un peu de bruit. ». Je me souviens en effet que Léa m’a dit qu’un couple venait d’emménager dans l’appart d’à coté. Je lui fais signe avec mon pouce pour lui dire que j’ai compris. Elle me regarde fixement. Deux secondes après, son regard change, ses sourcils se fronce, elle affiche maintenant un visage inquiet. Elle me demande maladroitement : « Tu…Je veux dire…Vous êtes muet ? ». Je bouge la tête de haut en bas. Elle continu, embarrassée : « Ha, excusez moi, je ne savais pas. ». Je souris pour lui faire comprendre que ce n’est pas grave. Elle tourne les talons, je ferme la porte derrière elle. Je soupir une seconde fois. En effet, je suis muet.

Pour ceux qui découvre la lecture:
Et une suite!

Le cri de la carpe.



« Je suis mort ! ». C’est la dernière pensée qui m’est venu à l’esprit alors que je regardais la voiture arriver à hauteur de mes genoux. Je serais probablement projeté à une hauteur phénoménale et mon corps retomberait quelque part dans la rue, sous les yeux écarquillés des témoins. Ca ne tarda pas, il y eut un gros choc, mon corps fit des figures dignes des plus grands trapézistes, et retomba lourdement sur le sol. Alors que les témoins de la scène se rassemblaient autour de moi, dans de grands chuchotements, j’ai compris que j’étais acteur de ce théâtre, comme une caméra au dessus de l’accident. Parmi les témoins, il y avait Léa, dans tous ses états. Elle hurlait et pleurait au dessus de moi, tout en me prenant la main droite. J’entendais difficilement ses mots, puisque j’étais au dessus d’elle. Au loin, les sirènes des pompiers se faisaient entendre. D’ailleurs, elles ressemblaient étrangement à l’alarme de mon réveil.
« Encore ce fichu cauchemar » me dis-je dans ma tête tout en me redressant du lit. Cela fait maintenant plusieurs mois que je fais ce cauchemar. Néanmoins, la dernière fois, ce n’était pas moi qui me faisais percuter par la voiture. A coté de moi, Léa émet un léger ronchonnement pour me faire comprendre que le réveil sonne toujours. Je l’éteins, j’embrasse Léa sur le front, et sort rapidement du lit.
Léa, c’est ma copine, ou devrais-je dire ma petit copine. Nous ne sommes ni marié, ni fiancé, juste pacsé, sans enfant. C’est le genre de fille que j’adore : elle a un corps de femme. Rien à voir avec ces tops modèles masculinisés, dandinant leurs fesses plates en étant habillés de vêtements ringards. Le corps de Léa forme un sablier : ses seins sont assez gros pour tenir dans la paume de mes mains, ses hanches rendraient jalouse les femmes qui suivent un régime pour rentrer dans leur maillot d’été, et enfin ses fesses sont rondes et fermes. Elle mesure 1m75, brune aux cheveux mi-long, toujours le sourire aux lèvres. Ce que j’aime aussi chez elle, c’est sa façon de se maquiller : elle arrive à faire ressortir ses yeux d’un bleu éclatant, simplement en mettant du phare à paupière noir. Mais ce n’est pas que pour son physique que je suis avec elle ; Léa est cultivée, mais surtout généreuse, sensuelle. La sensualité est la quintessence de la féminité. Elle m'émerveille, ses gestes suspendent le temps,  elle attire l'attention et elle inspire le respect. Je l’aime.
« Pourquoi tu te lèves? » me demande-t-elle. Je regarde mon portable, celui-ci indique samedi 7 Aout, et il est 6h07…  Je me remets dans le lit, embrasse de nouveau ma tendre sur le front. « Tu abuses mon chéri… » me souffle-t-elle avant que je me rendorme.
Le chéri, il se prénomme Sébastien HOPEN et il s’agit de moi. Un gars de 26 ans qui était près à partir au boulot un week-end. Pas n’importe quel week-end, c’est le jour de ma rencontre avec Léa. Rien de bien extraordinaire, c’était lors d’un festival de musique, elle a juste vomis sur ma chemise. Elle s’était mise en tête de me la retirer, la déboutonnant maladroitement. Après m’être changé, elle me jura de laver ma chemise et de me la rapporter. Elle paraissait tellement navrée. C’est ainsi qu’on se rencontra une nouvelle fois, et au fils du temps, on a appris à se connaître, et à s’aimer.
Il est 11h21, il faut se lever. A cette heure là, le petit déjeuner deviens le déjeuner, c’est souvent le cas le week-end. Léa me rejoins, elle est déjà prête, douchée et habillée dans une robe bleu avec des fleurs exotiques rouges, blanches, jaunes ; un peu comme les chemises Hawaïennes. Elle est splendide. Elle m’embrasse, se verse une tasse de thé à la framboise, et me dis : « Je vais faire du shopping cet après midi, n’oublie pas notre rendez-vous ce soir. ». Je lui fais signe que non. Je me rappelle très bien que l’on va au Transbordeur pour fêter nos 3 ans de relation. Je pense tout de suite au film « L’Amour ne dure que 3 ans », je souris et je me resserre un café. Comment peut-on aimer une personne que 3 ans ? Ce n’est plus de l’amour, mais une sorte de désire mutuelle qui disparaît au fil du temps. Le film aurait du s’appeler : « Le désir non partagé ne dure que 3 ans ». Au son de la porte qui se ferme, je compris que ca fais un moment que je rêvasse. Léa est partie. J’allume le PC, comme à mon habitude. Il est 12h14, notre rendez-vous est à 20h, j’ai le temps.



samedi 24 mars 2012

mercredi 22 février 2012

5e semaine au Maroc: Cascade d'Ouzoud.

Bonsoir à tous!

Depuis jeudi, pas grand chose à dire: nous avons travaillé samedi et dimanche. Mais on a quand même pu bénéficier d'un jour de repos le lundi.
On en a donc profité pour aller nous balader, et visiter la cascade d'Ouzoud.
Voici le trajet qu'on a effectué:
On est partie de Bin El Ouidane pour aller vers Azilal, puis remonter vers Ouzoud.
Après avoir visité les cascades, nous sommes reparti par le nord (sur conseil de notre guide de passage Ismaël!), passant par Ait Izza et pour revenir vers Bin El Ouidane.

Ouzoud, petite ville vivant principalement du tourisme. Notamment grâce à sa cascade.

Arrivé dans la ville, il n'a pas fallut 2 secondes pour que quelqu'un nous propose un "PARKING 24H/24H". Alors bien sûre, on se méfie, on s'est demandé si c’était un "vrai parking" et où se trouvais la cascade... Après avoir esquiver le premier, puis le deuxième, on est tombé nez a nez avec un marocain (sans blague!!!) qui travaille pour "L'Hotel de France". "Pourquoi pas après tout" s'est-on dit... Nous voilà donc parti! Le gars commence a nous montrer le chemin en courant... "Monte donc dans la voiture!"
Bah oui c'est mieux !
Arrivé à l’hôtel, niquel, il nous propose de nous balader puis de revenir mangé après, tout en nous montrant la menu. Cool! Il nous propose aussi de faire le guide...C'est là où tu réfléchis, parce que tu sais que tu vas devoir avancer la monnaie. Mais au final, on a été grave gagnant!
Le guide c'est cool parce que:
- Tu te fais pas Alpaguer par tout le monde, puisque tu as un marocain avec toi.
- Le guide te raconte des histoires, il te parle de la région, de la culture.
- Il te montre les bons chemins, les jolies points de vue, te conseils sur les marchands, sur les prix.

Donc, le guide Ismaël de son prénom, nous a fais visiter cette jolie cascade!

Bien sur, il y a quelques rencontres en route:

Après avoir marché 1h, monté 600 marches (Au moins), nous avons donc profité d'un bon Tajine au poulet!

Puis nous somme reparti en direction de Ait Izza. Nous sommes passé par les gouffres en aval de la cascade.

Ait Izza : petite ville au coeur de nul part. Où les routes sont en construction, où les maisons ne sont pas fini, et où les bâtiments municipaux ressemblent à des palais.
C'est là ou on voit ou passe l'aide au Maroc... Petite photo pour exemple:


Notre ballade se finira par le retour a l'hotel, et une petite bière Casablanca!

Sur ce, je vous conseille de voir mes photos :

mercredi 15 février 2012

4 semaines au Maroc : Bin El Ouidane

Bonsoir,
Nous voici donc sur le barrage de Bin El Ouidane!
Nous sommes arrivé lundi soir, puisque nous avons fait la route lundi de Nador à Bin El Ouidane.
J'ai pas dit grand chose sur Nador, puisqu'il n'y a pas... grand chose. A vrai dire, on a pas eut trop le temps de visité, dû à quelques soucis au boulot.
Ce que j'ai à dire, c'est que nous sommes allés samedi soir dans un restaurant qui s'appelle Mama rossa. Alors bien sûre, il est très beau, mais le problème a été au niveau du service. Après nous avoir servis un couscous (qui était très bon malgré tout), il a fallut qu'on appelle le serveur alors qu'il est passé 3 à 4 fois devant notre table. Le restaurant ne contenait que 2 clients: Nous! Après avoir débarrassé les assiettes, il ne nous a même pas proposé la carte des desserts...
Puis viens un couple avec 2 enfants: et les voilà servis comme des rois, les 2 serveurs n'avaient d'yeux que pour eux.
On se décide alors à demandé un dessert. Et voilà que le serveur se ramène avec l'addition. Il a dû confondre "Peut-on avoir un dessert?" avec "Peut-on avoir l'addition?"... Goutte d'eau qui fais déborder le vase! On décide de s'en aller sans dessert. Du jamais vu jusqu’à présent!

Le lendemain (samedi), on veut se faire un "bon resto" pour oublier celui de la veille. On se retrouve à chercher un restaurant en pleine finale de coupe de la ligue d'afrique... La galère! On fini par en trouver un pas mal. Surtout sans foot!

Le lendemain (lundi) c'est partie pour la route Nador-->Bin El Ouidane. Des moutons, des montées, des descentes, des montagnes, des moutons, et encore des montagnes! Pas très passionnante la route! Voici les photos:


Passionnant n'est-il pas?

On est donc arrivé à un hôtel : L’hôtel Chems du lac. Et on ne se fait pas prier : 4 étoiles! Ce qui est bien c'est qu'il est a 10 min de la centrale! Service en or, chambre en or avec vu sur le lac de Bin El Ouidane, piscine en or, et tout ça pour un forfait de 72€ demi pension! Ça va!
Voici quelque photos que vous pouvez retrouver sur la page Photos du Maroc.



C'est une très belle région! Profitez bien des photos!
J'ai pas grand chose à ajouter, si ce n'est que je vais devoir changer mes titres de mes articles puisque ce ne sera sans doute pas 4 semaines au Maroc, mais 5 semaines!

Bonne soirée à tous!
@+ dans l'bus!

jeudi 9 février 2012

4 semaines au Maroc : Barrage Mohamed V.

4 semaines au Maroc: Casablanca, et Fes.

Bonsoir cher internautes!


Et voici Casablanca vu de l’hôtel ibis. Soit le 12eme étage de l'immeuble qui en fais 15. 



Voici les 2 villes ou on s'est perdu baladé. Casablanca, entouré a gauche, et Fes au milieu.
Depuis jeudi, il s'en est passé des choses.
Je suis donc resté sur Casablanca jusqu'a dimanche soir.
Casablanca? C'est jolie, il y a la plage (j'ai des photos mais c'est pas moi qui les ait...), une belle mosquée, et pleins de gens! Mais sans plus, c'est une grande ville pleine d'immeubles, et les immeubles ce n'est pas mon dada.

Dimanche, le fameux dimanche, où il a neigé à Nantes. Ce dimanche là, je devais allé chercher mon chef à l'aéroport de Casablanca vers 12h, on devait ensuite partir sur Fes!
Hé bien merci la neige, puisqu'avec le retard d'avion, mon chef a raté son vol Madrid - Casablanca (oui, il n'a pas eut le droit à un vol direct Nantes - Casablanca comme moi...). Et du coup, le vol suivant arrivait a 19h30!
On est donc parti a 21h, le temps de manger, pour 3 h de route vers Fes, de nuit! Dur, dur, dur!


Fes est une jolie ville, située dans un coin montagneux, avec une jolie Palais royale où l'on ne peut pas prendre des photos des portes d'entrée ( ils nous ont expliqué que c’était pour une raison de sécurité en faite, comme a Marrakech ).

On n'a pas fais que visité hein! On boss aussi!
Voici une photo panoramique du barrage d'Idriss 1er, situé près de Fes donc. Ainsi qu'une maquette du barrage:



J'ai pas trop le temps d'expliqué le fonctionnement, regardez la photo du dessus, et si vous avez des questions, posés les moi dans un com.

On monte sur Nador demain matin (enfin jeudi matin), pour aller au barrage de Mohamed V. (en rouge sur la carte du haut)
Sur ce, je vais me coucher.

@+ pour la suite.