mercredi 11 septembre 2013

Le Cri de la Carpe Suite

HEY !?
SALUT !

CA FAIT LONGTEMPS NON ?

CA VA ?
Y EN A QUI DISENT QUE CA FAIT LONGTEMPS QUE J'AI RIEN POSTE !
Enfin surtout un ...
BAH OUI !
7 mois...
ET ALORS ?
BREF ON S'EN FOU DE TOUTE FAÇON !

J'ai déménagé et j'ai internet !
MAIS CA AUSSI ON S'EN FOU !


     17h45, le bruit de l'eau qui sort de la pomme de douche me réveille, j'ouvre les yeux, le soleil d'un jaune flamboyant passe à travers la vitre de la chambre. Sur le dos, je repense à ses heures précédentes où j'ai cru Léa au main d'une prise d'otages. Je réalise alors que je tiens vraiment à elle. Toutes ses années passées avec Léa ont fait de moi un homme heureux, chaque jour passé avec elle est un bonheur. « Hey, bouges tes fesses! Vas donc prendre ta douche avant qu'on parte au Transbordeur. ». Léa dans toute sa splendeur venait d’apparaître au coin de la porte. Je me lève, et me dirige dans la salle de bain.
Rasé, habillé, tout beau tout propre, près à partir au Transbordeur. Le Transbordeur est, à l'origine, un pont enjambant un fleuve, pour faire passer les véhicules et les personnes d'une rive à l'autre dans une nacelle (ou transbordeur) suspendue à un chariot roulant. Jugé trop long comparé à un pont pour le passage des voitures, un pont a été construit en parallèle. Le Transbordeur a alors été acheté par un restaurateur et la nacelle fut transformée en salle de restauration. C'est un très bel endroit.
     Il est à peu près 19h00 quand nous partons vers le restaurant, les clés de la voiture dans ma main droite, la main de Léa dans l'autre main. Arrivé sur la rive, j'ai comme le sentiment d'avoir oublié quelque chose : le cadeau de Léa! Je fais signe à Léa de mon oubli. Elle me sourit et me répond simplement : « J'ai vu le cadeau sur la table avant de partir et l'ai donc mis avec le tiens », tout en tendant le sac qui contenait les deux cadeaux. Ouf!
     Nous voilà donc devant la pont, avec ses deux tours surplombants la ville, illuminés, l'une en rouge, l'autre en vert. Accroché entre les deux par de long câbles décorés de fanions bleus, rouges, jaunes, et verts, la nacelle semble flotter au dessus de l'eau. Elle est composé de deux étages: au premier les tables, et au second la cuisine avec la machinerie. La nacelle passe d'une rive à l'autre toute les heures. Une personne nous accueille avec un bonsoir et nous demande le nom de la réservation. Après validation, il nous laisse entrer dans la salle. Une dizaine de tables rondes, plus ou moins grandes selon le nombre de couverts, nappée d'un blanc étincelant, trônent dans la salle. Tout autour, des vitres délimitent la salle, et pars ci pars là, des portes ont été aménagé afin de profiter du balcons encerclant la nacelle. Au sol, une moquette bleue comme la mer, avec au centre de la pièce, une vitre afin que les regards se plongent dans l'eau plus bas. Le serveur nous fais nous asseoir sur des chaises en osier, nous donne la carte et nous apporte un apéro; Léa refuse l'apéro avec un geste, et demande de l'eau. « C'est pour ma ligne » me dit elle en souriant. Avec une petite moue, j'hausse les épaules en regardant en l'air.
     Le dîner est déjà bien avancé quand nous décidons de nous offrir les cadeaux. Elle me tend le mien alors qu'elle met l'autre près de son assiette, je lui fais comprendre qu'elle peut l'ouvrir avant moi. Avec une délicatesse, elle commence a décoller le scotch, puis tel un enfant impatient, déchire le papier cadeau pour révéler l'appareil photo. « Génial! » exclame-t-elle,« C'est l'appareil photo dont on parlait la dernière fois. ».      Elle ouvre la boite, et s’aperçoit qu'une enveloppe cache la notice. Pleine d'interrogation, elle l'ouvre et lit à haute voix: « Léa, avec toi, une heure est un bonheur, chaque jour plein d'amour, les semaines sont pleines d'aubaines, tout les mois je crois en toi, des années a tes cotés, trois ans et je t'aime toujours autant! » . Après lecture, elle lève la tête doucement, elle me regarde tendrement, me fais signe d'approcher ma tête et m'embrasse.
     Mon cadeau, quand à moi, était emballé dans un papier avec différentes rayures de ton vert et noir. Assez petit, long de 10 à 15 cm, il tiens dans mes paumes. Je l'ouvre consciencieusement, scotch après scotch, je savoure cet instant. Léa me regarde avec impatience, je déballe alors le cadeau d'un geste un peu plus rapide, et finalement, le dévoile sur la table. A ma grande surprise, cet objet ressemble étrangement à un thermomètre corporel, mais ce n'est pas ca. A la place de la lecture de la température apparaît un signe: + . Je regarde Léa; le sourire toujours aux lèvres, ses yeux me fixent, je sens son genou battre le sol sur la moquette en signe de stress, elle déglutit, ses sourcils tendent à se froncer, son sourire disparaît peu à peu. Avant qu'elle ne face la mou, je lui souris. Elle déglutit de nouveau et me fais signe: « Je suis enceinte mon chéri.» .

lundi 18 février 2013

Parigo, tête de ... !!


Yo!
J'ai fait un peu moins de 1500 Kms essentiellement sur autoroute depuis moins d'une semaine, et franchement, les routes que je déteste sont à chaque fois proche de paris.
Mais pas que:
La semaine dernière en revenant de Mulhouse, près de Tours, je regrette, mais quand vous constatez qu'un bus vous suit à moins de 5 mètres parce que vous respectez le 90 Km/h et qu'il espère ainsi vous forcer à rouler plus vite. Non merci quoi
Et les coups des mecs "je suis à moins de 5 m depuis 10 kms, je te double au moment où tu dois doubler un camion", bien sur en début de côte, t'obligeant à attendre 5 minutes derrière le camion à 80 km/h que Monsieur ait finit son dépassement, et j'en passe et des meilleurs.
Alors j'ai décider de faire un petit dessin, où même 2 petits dessins:


Pour les 2 voies, appliquez la même chose mais en supprimant le voie de gauche.
Alors par pitié, si vous me lisez, rabattez vous après avoir doublé. Eviter de coller les gens pendant 10 minutes, et décidez vous à doubler!
Merci!

mardi 29 janvier 2013

Le Cochon Carré.



Il était une fois un cochon,
Qui avait de la rancœur,
Bien que son cœur soit bon,
Et rougeoyant de bonheur à l'intérieur.

Il fronçait souvent le front,
Parce que les autres ne faisaient que le fixer.
La raison? Ils étaient tous rond,
Alors que lui était carré.

Un jour, il n'avait pas forte mine,
Et il était fatigué d'être unique.
Alors il construit une machine,
Pour finalement changer de physique.

Mais avant qu'il ne commence à se transformer,
Une vache ronde le vit et lui demanda,
" Pourquoi veux-tu te conformer? "
" Pourquoi veux-tu être lambda? "

Il se lamenta, " Dur d'être carré,
Alors que tous le monde est rond.
C'est heurtant, ils ne font que de me regarder,
Et ils rient de moi, à quoi bon?"

La vache répondit à son malheur facilement,
" Je suis désolée d'être aussi catégorique,
Qu'on me mange si je ment,
Mais tu es un cochon magnifique."

La moral est un cliché, mais a un sens:
Restez vous-même, bienheureux,
Et aux yeux des autres, sans souffrance,
Vous serez toujours radieux.